L’auxiliaire de vie s’adapte à tous les publics, du plus âgé au plus jeune

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Patricia exerce son métier d’auxiliaire de vie depuis bientôt huit ans et ce qu’elle apprécie le plus c’est la polyvalence ; elle s’adapte à tous les publics, du plus âgé au plus jeune, va à la rencontre de familles très différentes, répond à leurs besoins. En ce qui concerne la garde des enfants, cela fait maintenant 4 ans qu’elle suit la même fratrie, respectivement âgée de 9, 6 et 2 ans 1/2.

La garde d’enfant : une compétence en plus

Patricia :

« En ce qui concerne la garde d’enfants, j’ai commencé par faire un remplacement avec un petit garçon de 5 ans, très vif que j’allais chercher à la sortie de l’école, et pour qui je préparais le dîner. Après divers remplacements,je me suis vue confier les deux petits enfants de la fratrie que je suis toujours. Ensuite, l’arrivée de la petite dernière a complété ma mission. Désormais, je les accompagne tous les trois, dans la vie au quotidien : sortie d’école, aide aux devoirs, mise en pyjamas, parfois le bain. Ça c’est journalier, car il y a les mercredis en plus. Je conduis chacun à ses activités, j’attends sur  place et je les ramène, j’assure le goûter, quelques jeux… Je m’en occupe 8 heures d’affilée ce jour-là, prenant d’ailleurs le relais de ma collègue Catherine, qui s’en occupe le matin. C’est une vraie coordination et cela se passe très bien. Les enfants sont habitués à cette forme d’organisation ».

Pour cette auxiliaire de vie reconvertie sur le tard après une carrière administrative, ce sont les deux stages réalisés en immersion professionnelle qui l’ont convaincue d’ajouter cette compétence à sa formation : le premier stage d’une semaine se déroulait chez une nourrice de Rezé qui avait deux petits en garde, âgés de 2 et 4 ans. Puis son deuxième stage a aussi été enrichissant. Il s’est déroulé au sein d’une école maternelle d’Orvault, en classe de moyenne section.

Stages et formation sont nécessaires pour la garde

« Bien que j’ai eu recours aux service d’une nounou pour mes enfants, j’ai beaucoup appris en participant à la vie de la classe avec l’ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) en poste. C’était formateur :  j’ai ainsi compris que le métier était très prenant, qu’il fallait agir en soutien de la maîtresse, respecter le rythme des enfants, leurs évolutions tout en travaillant les apprentissages, animer des activités adaptées à leur âge. Tout cela fut instructif  et avoir fréquenté ces deux univers m’aide aujourd’hui à assurer mes prestations de garde d’enfants. J’ai obtenu la certification professionnelle pour pouvoir garder des bébés tout petits, après une solide formation chez un de nos partenaires. C’est un gage de sérieux et de sécurité pour les parents.

Pouvoir assurer la polyvalence entre personnes âgées, malades, handicapées, et de jeunes enfants, m’apportent de la variété, du changement et rend ce métier humainement incroyable ».

Les auxiliaires de vie ont en effet cette chance d’avoir un métier peu répétitif et très riche en relations humaines, on ne le dit pas assez.

 

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