Ophélie, une auxiliaire spécialisée en langue des signes
Il y a maintenant presqu’une année que Ophélie a rejoint l’équipe Atousages. Polyvalente, elle assure les missions d’auxiliaires de vie, garde d’enfant ou assistante ménagère. Mais ce qui la distingue de ses collègues, outre son jeune âge, c’est qu’elle pratique la langue des signes.
Ophélie :
«Lorsque j’étais enfant, j’étais dans une classe dite classe Ulysse, c’est-à-dire une classe qui intègre les enfants en situation de handicap et notamment ceux des malentendants. Une de mes amies avant des implants cochléaires et recevait des cours de langue de signes, alors j’ai appris moi aussi, pour pouvoir communiquer avec elle ».
Ophélie dispose donc d’une compétence supplémentaire pouvant s’avérer utile que ce soit pour des enfants malentendants à garder, ou bien des personnes en perte d’audition, comme les personnes âgées. Pour une auxiliaire de vie à domicile, c’est un atout non négligeable qu’elle entretient en conversant avec un membre de sa famille, diplômé en langage des signes.
«Je gère très bien le quotidien des personnes accompagnées, et mes connaissances me permettent de discuter en utilisant des phrases simples et courantes, mais sont aussi concernées les personnes âgées en perte d’audition et qui, appareillées, entendent très bien. Comme cette bénéficiaire qui souffrait d’un cancer l’empêchant de s’exprimer avec des mots, alors qu’elle n’avait aucun souci pour entendre. La langue des signes peut être apprise par la famille ou la personne elle-même, à sa sortie d’hôpital, pour peu qu’elle soit motivée ».
Si on rencontre de plus en plus de nourrices maîtrisant la langue des signes, pour les prestations à domicile c’est plus rare. Toutes les intervenantes à domicile Atousages sont diplômées (assistante de vie, assistantes ménagères, garde d’enfants), mais nous sommes ravis d’avoir dans notre équipe une auxiliaire possédant cette particularité qui rassure les familles et entretien la communication. Toutes ces valeurs qui favorisent le rapprochement des personnes et donnent une valeur ajoutée à nos propositions d’interventions.
