La nutrition chez les personnes âgées

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Le constat est là ; la population reste à domicile en moyenne jusqu’à l’âge de 87 ans. Les services à la personne assurent donc le relais pendant la perte d’autonomie et surveillent notamment ce qui concerne l’alimentation des personnes âgées.

L’aide au repas

Le travail des auxiliaires de vie consiste à assurer un soutien pendant ces moments  qui peuvent être vécus comme des contraintes, à surveiller, voire  à dépister une éventuelle perte de poids de façon à alerter les autorités médicales et les familles, et mettre en place des mesures précises, adaptées à la dénutrition constatée.

La nutrition reste fondamentale pour les personnes âgées, alors même qu’elles s’en désintéressent. Aux auxiliaires de vie de rester vigilantes à la prise de repas : qu’ils soient équilibrés, variés, visuellement attrayants, avec du goût et qu’ils répondent à des problématiques de santé, comme le diabète, le cholestérol ou le suivi des traitements particuliers.  Il faut donc organiser les repas. Avec la dépendance, des alternatives sont possibles comme la livraison des repas préparés ou celle des courses assurée par l’auxiliaire.

La référence c’est le poids

Le poids est l’élément essentiel à surveiller. Une variation à la baisse de 5% sur un mois doit alerter, car elle traduit un déséquilibre entre l’apport nutritionnel et la dépense d’énergie. En cas de perte de poids, le médecin prévenu pourra chercher la cause (problème d’appétit, manque de goût, difficulté à déglutir…) et prescrire le cas échéant des compléments alimentaires. Car le risque existe : la dénutrition entraîne une fonte musculaire, une fatigue, un risque de chute, voire un affaiblissement des défenses immunitaires. Conscient des enjeux, le Gérontopôle  de Nantes a lancé un groupe de travail sur l’alimentation des seniors.

Avec l’arrivée des beaux jours et donc de la chaleur, les assistantes de vie vont aussi surveiller la bonne hydratation des personnes âgées qui n’ont plus le réflexe de boire puisqu’elles ne ressentent pas la soif. Les auxiliaires, professionnelles de l’aide à domicile, connaissent les astuces et les techniques pour bien s’hydrater.

Enfin, l’idéal est d’accompagner ces mesures d’une légère activité physique comme la marche (avec l’auxiliaire), et quand c’est possible un peu de jardinage ou de bricolage, histoire d’entretenir le cérébral et le moral.

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