Réunion d’équipe Acte 1 : revaloriser le métier des auxiliaires de vie à domicile
Atousages et ses équipes professionnelles (personnel agence et auxiliaires) s’engagent à valoriser le métier des auxiliaires de vie à domicile et à se battre contre les idées reçues.
La dernière réunion d’équipe a permis à chacun(e) de débattre, de s’exprimer sur la meilleure façon de valoriser un métier dont l’image négative et souvent faussée, ne facilite pas le recrutement, dans le but d’attirer des vocations. La demande est telle qu’il faut impérativement expliquer ce qu’est le métier d’intervenant(e) à domicile dans le service à la personne, en quoi il consiste et ce à quoi il faut s’attendre lorsqu’on s’engage dans cette voie, qui notons le, recrute par milliers au niveau national.
Le métier d’auxiliaire de vie à domicile
Entre autres aspects, citons qu’un(e) auxiliaire de vie à domicile compense le handicap d’une personne ; un handicap le plus souvent lié à l’âge, à une maladie, à un empêchement physique momentané pour des raisons de santé, comme l’hospitalisation. L’auxiliaire, aussi appelée aide à domicile, s’engage à travailler avec une éthique personnelle, un sens de la responsabilité et des obligations professionnelles qu’on est en droit d’attendre s’agissant d’une aide à la personne formée et reconnue. L’intervention concerne bien évidemment les personnes âgées, mais pas seulement car il peut s’agir d’enfants ou bien d’adultes malades.
De quelle manière intervient l’auxiliaire ? Par un travail d’accompagnement dans la réalisation d’actes de la vie quotidienne, dans le respect des choix de la personne, effectué avec qualité, et par un personnel en capacité de développer et de poser une relation humaine d’aide. Mais tout cela n’est possible que dans le cadre d’une formation. Car, il ne faut pas le nier, les auxiliaires sont confrontées à des obstacles, comme un manque d’encadrement parfois, une dévalorisation des tâches à accomplir et une forme d’isolement. En effet, l’intervenant(e) est seul(e) en prestation, même si il ou elle peut compter sur un soutien de l’agence et des équipes d’auxiliaires. Il est important d’être autonome.
Ces réunions essentielles sont aussi l’occasion pour chacun et chacune de se poser l’espace d’un instant, de rencontrer des collègues, et notamment les autres auxiliaires qui interviennent chez les mêmes personnes, d’aborder des points précis, de trouver des réponses à des questions techniques ou d’apprendre sur des sujets touchants au métier, comme la formation, les risques professionnels encourus, les règles d’hygiène applicables etc.
Comme tout un chacun, les auxiliaires sont confronté(e)s à un rythme de travail qui ne permet pas toujours la réflexion. Ces réunions d’équipe permettent une pause utile et dynamisante. L’acte 2 est prévu mercredi 19 décembre, au Gérontopôle de Nantes.