Garder les enfants à domicile ; un vrai bonheur

Audrey,  auxiliaire de vie, connaît bien la garde d’enfants, à double titre : elle est titulaire d’un CAP petite enfance, mais en plus elle s’est longtemps occupée de son jeune frère. Aujourd’hui, elle veille sur un petit garçon, âgé de 4 ans, à raison d’une dizaine d’heures par semaine, et ce service à la personne lui procure beaucoup de satisfaction.

La garde d’enfant : un vrai métier

« Quatre fois par semaine, je vais le chercher à son école, en périscolaire et je l’accompagne à son domicile. Je m’occupe de son goûter et l’été nous allons au parc où je joue avec lui. À cela s’ajoute la garde du mercredi : je le prends en charge de midi à 19 heures. Après le déjeuner, que je partage avec lui, je l’installe pour la sieste et je profite de ce moment de calme pour faire un peu d’entretien du logement ou du repassage. À son réveil, et en fonction de l’heure et de la météo, nous sortons nous promener ou si le temps ne le permet pas, je propose des activités ludiques à la maison, comme la semaine dernière, nous avons fait de la pâte à sel pendant une heure. J’envisage un atelier culinaire comme la préparation de cookie avec lui, mais j’en parlerai avec ses parents. Nous sommes en étroite concertation, et par exemple, en accord avec eux, je contrôle l’utilisation des écrans pour en limiter l’usage ».

L’auxiliaire de vie formée est force de proposition pour occuper les après-midis des enfants, voire pour les plus âgés, les accompagner à des activités extérieures sportives ou culturelles. Audrey se souvient très bien des stages réalisés en école maternelle et se sert de cette expérience au quotidien. Mais avant tout, elle apprécie tous les échanges avec les personnes chez qui elle intervient.

Petits et grands sont accompagnés avec une même vigilance

« Avec la mention aide à domicile, je peux partager mon travail entre la garde d’enfants, petits et grands, et l’accompagnement des personnes âgées. J’aime beaucoup cette alternance de personnalités, le fait de s’adapter à un public différent qui ne demande pas la même assistance. Et veiller sur les enfants me procure un souffle dans mon planning. Ce petit bonhomme me fait rire et le retrouver après avoir passé du temps chez une personne âgée subissant une pathologie lourde, ça me fait du bien. »

Un métier varié, aux multiples facettes, basé sur des relations humaines fortes ; un enrichissement à tous niveaux. Audrey réfléchit déjà à organiser des activités liées à Halloween : « parce qu’après, nous aurons Noël ! »