Nicolas apprécie la multitude de tâches qu’offre le métier d’auxiliaire de vie
Comme dans tous les métiers les auxiliaires de vie apprécient, plus que d’autres, certaines tâches à effectuer. Mais il y a des intervenants à domicile qui sont ravis de la multitude de petites actions qu’il (elle)s accomplissent au quotidien pour assister et rendre service. C’est le cas de Nicolas.
« Ce n’est pas tant une tâche particulière que j’aime faire, mais l’ensemble des actions à mener pour que ma prestation soit réussie. Ce qui me plait c’est justement la diversification, ce sentiment d’être utile et à tout le monde que ce soit pour changer une ampoule, repasser un pantalon ou aller faire les courses. J’ai justement quitter un métier de bureau routinier, sans surprise, pour ne pas avoir à m’ennuyer, pour bouger, me déplacer et avoir du temps disponible à certains moments.
J’ai été accompagné
Atousages m’a bien expliqué les missions et les attentes de ce métier si particulier. Ensuite, j’ai été accompagné pour mes premières interventions avant de trouver mes marques. Il faut apprendre à gérer les habitudes des uns et des autres, les personnalités, les secteurs géographiques, les ambiances familiales, s’adapter aux situations de chacun tellement différentes d’une mission à une autre. Cette variété de tâches de tous les instants, me donne le sentiment que chaque jour apporte sont lot de nouveauté et d’humanité. Maintenant que je suis bien installé dans mes missions d’assistant de vie, je suis content parce que je connais bien mes bénéficiaires, et en même temps je sais qu’il y a de nouvelles personnes âgées ou handicapées qu’il va falloir prendre en charge, ce qui empêchent la routine de s’installer. Je pense dire que je ne regrette pas mon choix de vie ».
Ce métier d’auxiliaire de vie nous apprend aussi beaucoup sur nous, nos rapports à l’autre, à la vieillesse et au handicap. C’est une richesse toute personnelle dont on parle peu et qui contribue beaucoup, pour certains, à cette mutation professionnelle : enrichir les autres de sa présence et s’enrichir de celle des autres. Reste à franchir le cap, comme Nicolas.