Les oublié(e)s de la République
Force est de constater qu’en temps de crise, plus qu’à l’ordinaire, certaines catégories professionnelles se révèlent indispensables à notre vie quotidienne la plus basique.
Utile et nécessaire
Comme l’a fait remarquer Catherine Perret, en réponse à une auditrice auxiliaire de vie à domicile, lors de l’émission « le téléphone sonne » de France Inter, le 18 mars : « il y a 3 sortes de métier ; les utiles et les nécessaires, les utiles et non nécessaires, les non utiles et les non nécessaires » On s’aperçoit alors que parmi les utiles et les nécessaires, on peut citer, entre autres professions le corps médical, les caissières de supermarché, les livreurs, les fabricants de matières indispensables à notre quotidien, les éboueurs… et les invisibles que sont les auxiliaires de vie, résumé ainsi dans l’émission ; « les oublié(e)s de la République ».
Un petit hommage à une heure de grande écoute sur une des premières stations radios de France fait un bien fou à ces professionnel(le)s du service à la personne en mal de reconnaissance et rarement cité(e)s dans les discours politiques et les médias en général.
L’implication des équipes n’a pas échappé à la Croix Rouge de Nantes (voir dans nos témoignages) qui a tenu à féliciter les équipes Atousages pour leur réactivité.
Merci aux auxiliaires de vie, hommes et femmes
Aussi, l’équipe de direction et notamment la gérante, Muriel Ledévéhat tiennent à remercier les équipes de terrain qui font un travail remarquable sur les secteurs de Nantes et la métropole : « bravo à elles, car ces professionnel(les) de l’aide à domicile poursuivent leurs missions de soutien des personnes vulnérables dans le respect des protocoles, en appliquant les gestes barrière qui s’imposent. Les livraisons de repas sont maintenues et assurées par notre livreuse Cécilia, sur deux tournées. Et l’agence assure le relais ».
Alors oui, la crise sanitaire que traverse le pays, met en lumière l’importance de personnes qui œuvrent toute l’année dans l’ombre, et plus encore qui maintiennent un lien social momentanément rompu pour certain. C’est compliqué, mais avec un afflux de demandes d’accompagnement des personnes qui sortent d’hôpital, le devoir des auxiliaires de vie est d’assurer les missions de soutien, renforcé par un réel sentiment d’utilité, sans changer leur mode de fonctionnement rigoureux. Un vrai tour de force accompli avec fierté.