Gestion de situation par une équipe d’auxiliaires
La prise en charge de certains bénéficiaires peut s’avérer compliquée, à plusieurs titres :
Il faut que la personne à qui on propose le service d’accompagnement l’accepte,
Il faut que l’équipe d’intervenants dispose d’un minimum d’informations sur le domicile, l’environnement, la famille, les éventuels troubles cognitifs, les pathologies etc.
Il faut que l’aspect financier soit pris en charge,
Il faut que la famille adhère au projet.
En somme, que le maintien à domicile soit réalisable et ce n’est pas toujours simple quand il s’agit d’hommes et de femmes pour qui le changement est difficile à appréhender.
Avec de la patience, on peut déplacer des montagnes. C’est ce qui a été réalisé par l’équipe des Divattais chez Mr et Mme G. avec le soutien de l’assistante sociale, qui travaille main dans la main en étroite relation avec le référent de la famille (en l’occurrence Gaétan).
Malgré de fortes réticences, l’équipe à pu mettre en place un maintien à domicile quotidien qui passe par une aide aux courses (établissement d’une liste de repas inscrite sur un tableau) une aide à l’entretien du logement, et enfin une aide à la préparation des repas.
C’est en faisant des petits pas tous les jours, que finalement Mr et Mme G. ont pu rester chez eux en étant accompagnés dans leurs gestes et leurs habitudes, dans un environnement sain, en mangeant équilibré tout en étant en sécurité. C’est ensemble, institution, équipe autonome, familles, qu’on peut envisager des solutions professionnelles pour faire évoluer une situation délicate .
Gaétan :
“j’ai apprécié cette prise en charge en étroite collaboration avec l’assistante sociale et la famille. C’était un véritable challenge personnel et grâce à tous nous sommes parvenus à maintenir le couple ensemble, à demeure, et en sécurité dans leur maison, en apportant des améliorations pour leur confort et leur bien être, sans les perturber. Tout cela passe par le dialogue, l’écoute et la concertation puis le suivi. Les équipes autonomes permettent cette organisation, avec des responsabilités que nous n’avions pas lorsque nous étions auxiliaires de vie, et cela rend le travail autrement intéressant. je suis fier du chemin parcouru avec cette famille”.