Covid à domicile, un an plus tard
Atousages est heureux de constater au bout d’une année de service à domicile en temps de pandémie, que la plupart des bénéficiaires qui lui font confiance sont toujours présents et qu’ils ont finalement bien traversé cette période, si difficile par ailleurs. Il est vrai que les personnes dépendantes sont confinées à longueur d’année, ne sortent presque plus et que ce sont les autres qui viennent à leur rencontre. Il n’empêche : les auxiliaires de vie ont su gérer cette crise inédite, ils et elles ont su s’adapter au contexte sanitaire et faire face aux inquiétudes bien légitimes, tout en craignant pour leur propre sécurité. Á situation inédite, comportement exemplaire.
Un an plus tard, le bilan est donc positif, et nous n’oublions pas celles et ceux qui nous ont quittés, parfois même pensionnaires d’EHPAD dans lesquels les auxiliaires de vie Atousages interviennent. Le personnel a intégré les mesures de précaution appelés gestes barrières, et les bénéficiaires aussi. Ils ne s’étonnent plus de voir arriver leurs auxiliaires de vie masqué.e.s, puisqu’ils le sont également. Une fois de plus, les aides à domicile ne se sont pas posés de questions, ils et elles sont allé.e.s accomplir leur mission dans un contexte de stress et c’est leur rendre justice que de citer ce professionnalisme : le bien être des bénéficiaires avant tout, jour férié ou pas, couvre feu ou pas. Le monde d’après et le monde d’avant se ressemblent furieusement pour les auxiliaires de vie, et il y a fort à parier que si demain il fallait aller travailler à pied, les auxiliaires s’y rendraient. Parce que la notion de service à la personne c’est d’abord une vocation, un sacerdoce, Atousages prend à cœur la protection et le bien être de ses aides à domicile et veillent sur leur santé, en adoptant dorénavant un indice, le QVT (qui mesure la Qualité de Vie au Travail).
La crise sanitaire nous a rappelés que l’on ne pourra pas faire l’impasse sur ces métiers de dévotion et que nier leur valeur et leur utilité, serait une erreur. Si le monde d’après pouvait mettre à l’honneur ces métiers de première ligne et réajuster leur image auprès de la société, la crise n’aura pas été inutile. Quoiqu’il en soit ou quoi qu’il en coute, les auxiliaires de vie continuent de porter assistance aux plus vulnérables avec fierté et abnégation. Et c’est pour ça que les personnes âgées les aiment.