Une reconversion dans l’aide à la personne
L’aide à la personne ne s’improvise pas
En reconversion professionnelle, Alexandre, stagiaire dans les métiers de l’aide à domicile, découvre celui d’auxiliaire de vie :
« Le stage est idéal pour voir concrètement ce qu’il se passe sur le terrain. J’ai la chance d’avoir des tutrices compétentes qui m’accompagnent sur les prestations chez les personnes âgées, entre autres Isabelle et Frédéric. Je ne rencontre pas de difficultés particulières et je trouve cela très positif parce que je suis confronté à différents cas d’aide à la personne, chez des personnes très différentes qui me permettent d’évaluer mon apprentissage. Par exemple, j’ai appris la pose de bas de contention, le transfert avec un guidon, un matériel expérimenté en formation, l’entretien d’un domicile. J’ai aidé au ménage et au repassage, puis j’ai tenu compagnie à un monsieur avec qui j’ai joué à des jeux de société. Les tutrices me laissent de l’autonomie. J’ai reçu un bon accueil et l’on m’a accepté partout.
La formation théorique et pratique chez IP2S est très complète (alimentation des personnes âgées, handicaps, pathologies courantes, gestes et postures à maîtriser et entretien du cadre de vie (environnement dans lequel vit la personne). J’ai également appris à ne pas perdre mon temps, et à bien faire les choses directement pour ne pas avoir à y revenir. Mais surtout, je comprends qu’il faut s’adapter à chaque bénéficiaire car ce qui fonctionne chez l’un doit être adapté chez l’autre. Les contextes, les personnalités diffèrent ; certains ont des exigences, d’autres pas. Je vais devoir être réactif. Notre groupe est agréable et l’entraide fonctionne bien, malgré des stagiaires venant de tous univers. Certaines sont expérimentées et nous encadrent bien dans le groupe. »
Un métier proche des gens
Alexandre a trouvé dans ce métier une satisfaction :
« Avant j’étais ingénieur ; une reconversion totale est donc possible. A mon avis, pour exercer, il faut aimer le contact humain, et savoir maintenir une relation avec la personne quels que soient son âge, ses handicaps, son environnement, son statut social. Mais aussi ne pas craindre le travail, être mobile, donc débrouillard. Je serais prêt à la fin du stage car je progresse dans mon apprentissage et j’acquiers la confiance nécessaire au bon exercice du métier d’auxiliaire de vie ».